A Tupigny, on ne se pose pas la question. Le respect de l'environnement c'est l'affaire de tous et pas seulement des grandes villes. Alors poussé par une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables, VDN Group (Vent Du Nord), qui opère dans le nord de la France, la municipalité n'a pas hésité à inscrire dans l'un des projets communaux, un parc éolien lequel sera prochainement installé sur le territoire de la commune.
Si en sois le projet n'a rien d'innovant, - de plus en plus de communes installent des parcs éoliens sur leur territoire, pour satisfaire leurs besoins en électricité et ceux des habitants -, ce qui l'est beaucoup plus c'est de s'en servir aussi afin de produire de l'hydrogène pour des véhicules automobiles.
L'occasion pour Vent Du Nord de faire fonctionner, après une expertise de plus de cinq ans dans l'éolien, des véhicules à hydrogène. « Cette innovation ouvre de nouveaux débouchés aux territoires désireux de stocker et d'utiliser efficacement l'électricité issue de leur parc éolien », explique Nicolas Ugalde, Directeur Général de VDN Group. « Nous mettons l'hydrogène au service de la mobilité rurale ».
Comme l'éolien, l'hydrogène est selon ses promoteurs une réponse concrète à la lutte contre le réchauffement climatique. Sauf qu'à ce jour, 95% de cette énergie est fabriqué à partir des énergies fossiles et du bois. La technique la plus courante, sans rentrer dans les détails scientifiques, est fournie par la conversion de molécules à l'aide de réactions chimiques, le reformage, du gaz naturel par de la vapeur d'eau surchauffée. Seul inconvénient et non des moindres, cette technique émet beaucoup de CO2, ce qui empêche sa production à grande échelle.
La solution vient peut-être de l'électricité laquelle permet, par électrolyse, de décomposer l'eau en hydrogène et en oxygène, un petit exercice de physique que nous connaissons tous. Seule ombre au tableau, c'est que dans notre pays, l'électricité est essentiellement nucléaire, ce qui n'en fait pas une énergie vraiment propre. D’où l'idée de l'entreprise nordiste d'utiliser l'électricité produite par les éoliennes et de la stocker sous forme d'hydrogène. « Ce vecteur d’énergie peut ainsi être utilisé à n’importe quel moment pour n’importe quelle utilisation de notre quotidien à l’aide de piles à combustible pouvant être installées dans les bâtiments, les voitures et même les smartphones », explique l'entreprise. « Une voiture roulant à l’hydrogène possède presque autant d’autonomie qu’une voiture thermique et ne rejette …que de l’eau ». De quoi méditer sur le sujet et se dire que même si rien n'est pas parfait, - la construction d'éolienne ayant une empreinte carbone non négligeable en termes de fabrication et de transport -, cette solution présente une avancée écologique.
C'est ce qui a conduit la petite commune de Tupigny, à imaginer que cette énergie pouvait fournir l'énergie à deux véhicules à hydrogène, en libre-service et gratuits pour les habitants. « Le futur parc éolien implanté sur le territoire de la commune de Tupigny fournira de l’électricité renouvelable, stockée sous forme d’hydrogène dans une borne implantée au centre du village, pour alimenter les deux véhicules », précise Vent du Nord. « Un véhicule à hydrogène possède une autonomie de plus de 500 km pour un temps de recharge d’à peine 5 minutes ».
Ce projet a été plutôt bien accueilli par la commune et ses habitants. Il est déjà dans sa deuxième phase de développement auprès des élus, pour aller plus loin dans la démarche et alimenter d’autres véhicules. Selon l'entreprise qui en plus de l'éolien et du solaire compte bien s'investir désormais dans l'hydrogène, « il s'agit d'une solution pour la mobilité de demain et pour le stockage de l'énergie éolienne ».
Pouvant être utilisée sans limite, celle du vent et de l'eau, dans le cas de Tupigny, l'hydrogène se présente comme une solution crédible et efficace. Ouvrant des perspectives au monde rural cette énergie qui ne nécessite qu'un simple électrolyseur, peut, en le couplant à du gaz carbonique, produire du méthane et être injecté dans le réseau de gaz naturel. D'autant plus intéressant que selon une étude du cabinet américain KPMG réalisée en 2018, « Les constructeurs n'ont globalement pas foi dans le véhicule électrique, pourtant présenté comme incontournable ces derniers temps. En revanche, 78 % des dirigeants pensent que le véhicule à pile à combustible sera le nec plus ultra de la mobilité électrique », appuie VDN Group
Pour en savoir plus : http://vdn-group.com
Si en sois le projet n'a rien d'innovant, - de plus en plus de communes installent des parcs éoliens sur leur territoire, pour satisfaire leurs besoins en électricité et ceux des habitants -, ce qui l'est beaucoup plus c'est de s'en servir aussi afin de produire de l'hydrogène pour des véhicules automobiles.
L'occasion pour Vent Du Nord de faire fonctionner, après une expertise de plus de cinq ans dans l'éolien, des véhicules à hydrogène. « Cette innovation ouvre de nouveaux débouchés aux territoires désireux de stocker et d'utiliser efficacement l'électricité issue de leur parc éolien », explique Nicolas Ugalde, Directeur Général de VDN Group. « Nous mettons l'hydrogène au service de la mobilité rurale ».
Comme l'éolien, l'hydrogène est selon ses promoteurs une réponse concrète à la lutte contre le réchauffement climatique. Sauf qu'à ce jour, 95% de cette énergie est fabriqué à partir des énergies fossiles et du bois. La technique la plus courante, sans rentrer dans les détails scientifiques, est fournie par la conversion de molécules à l'aide de réactions chimiques, le reformage, du gaz naturel par de la vapeur d'eau surchauffée. Seul inconvénient et non des moindres, cette technique émet beaucoup de CO2, ce qui empêche sa production à grande échelle.
« Il s'agit d'une solution pour la mobilité de demain et pour le stockage de l'énergie éolienne »
La solution vient peut-être de l'électricité laquelle permet, par électrolyse, de décomposer l'eau en hydrogène et en oxygène, un petit exercice de physique que nous connaissons tous. Seule ombre au tableau, c'est que dans notre pays, l'électricité est essentiellement nucléaire, ce qui n'en fait pas une énergie vraiment propre. D’où l'idée de l'entreprise nordiste d'utiliser l'électricité produite par les éoliennes et de la stocker sous forme d'hydrogène. « Ce vecteur d’énergie peut ainsi être utilisé à n’importe quel moment pour n’importe quelle utilisation de notre quotidien à l’aide de piles à combustible pouvant être installées dans les bâtiments, les voitures et même les smartphones », explique l'entreprise. « Une voiture roulant à l’hydrogène possède presque autant d’autonomie qu’une voiture thermique et ne rejette …que de l’eau ». De quoi méditer sur le sujet et se dire que même si rien n'est pas parfait, - la construction d'éolienne ayant une empreinte carbone non négligeable en termes de fabrication et de transport -, cette solution présente une avancée écologique.
C'est ce qui a conduit la petite commune de Tupigny, à imaginer que cette énergie pouvait fournir l'énergie à deux véhicules à hydrogène, en libre-service et gratuits pour les habitants. « Le futur parc éolien implanté sur le territoire de la commune de Tupigny fournira de l’électricité renouvelable, stockée sous forme d’hydrogène dans une borne implantée au centre du village, pour alimenter les deux véhicules », précise Vent du Nord. « Un véhicule à hydrogène possède une autonomie de plus de 500 km pour un temps de recharge d’à peine 5 minutes ».
Ce projet a été plutôt bien accueilli par la commune et ses habitants. Il est déjà dans sa deuxième phase de développement auprès des élus, pour aller plus loin dans la démarche et alimenter d’autres véhicules. Selon l'entreprise qui en plus de l'éolien et du solaire compte bien s'investir désormais dans l'hydrogène, « il s'agit d'une solution pour la mobilité de demain et pour le stockage de l'énergie éolienne ».
Pouvant être utilisée sans limite, celle du vent et de l'eau, dans le cas de Tupigny, l'hydrogène se présente comme une solution crédible et efficace. Ouvrant des perspectives au monde rural cette énergie qui ne nécessite qu'un simple électrolyseur, peut, en le couplant à du gaz carbonique, produire du méthane et être injecté dans le réseau de gaz naturel. D'autant plus intéressant que selon une étude du cabinet américain KPMG réalisée en 2018, « Les constructeurs n'ont globalement pas foi dans le véhicule électrique, pourtant présenté comme incontournable ces derniers temps. En revanche, 78 % des dirigeants pensent que le véhicule à pile à combustible sera le nec plus ultra de la mobilité électrique », appuie VDN Group
Pour en savoir plus : http://vdn-group.com